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Notre cahier de routeVoyage retour... enfin !
Réveil à 8 h 15. On fait la toilette et les sacs pour descendre pour le petit-déj préparé par la dame qui nous héberge. Super petit-déj... tartine, brioche, thé et bien sûr jambon, fromage et œufs sur le plat.
Puis nous partons pour l'aéroport sur les indications du couple ; on veut prendre le bus 300 mais ils sont tous pleins. On décide de marcher un peu jusqu'à la place de la Victoire. Là, nous cherchons le départ du bus pour l'aéroport ; on demande à des gendarmes, ils cherchent à nous expliquer et finalement nous invitent à les suivre. La classe ! On traverse toute la place escortés par deux gendarmes, pour une fois que les voitures s'arrêtent au passage piéton. On achète les billets pour le bus, après avoir grandement remercié les gendarmes. On échange tout de suite de l'argent en attendant le bus pour ne pas perdre de temps à l'aéroport. Dans le bus, la galère habituelle : cinq jeunes avec leurs gros sacs, ça encombre !
Arrivée enfin à l'aéroport, on mange quelques super tartines de pâté de pui (poulet) puis on passe à l'embarquement. On nous explique qu'il faut emballer nos sacs parce qu'il y a des trucs qui dépassent. Une machine met donc un gros filet autour de nos sacs, on va s'enregistrer et on arrive dans l'avion.
Catherine s'accroche au siège lorsque l'avion décolle du sol, mais le vol se passe bien. On reçoit une mini-pizza calzone (5 cm de rayon) mais plutôt bonne comparée au pâté.
Enfin, l'atterrissage (Catherine toujours cramponnée au siège ou à Xavier). A Zurich le temps n'est pas magnifique, une petite pluie et il fait pas trop chaud. Direction dernier sous-sol pour prendre le train. Il est bien silencieux comparé à la Roumanie. Une petite partie de tarot s'installe, on en a tous marre et on veut rentrer.
On passe la frontière à Bâle et on attend (une fois de plus) notre train.
Un peu de temps a passé. Le train est arrivé à Colmar vers 20 h, sur le quai les familles attendaient, Yves et Andrée, Jacques, Stéphane, Josiane. Très contents et soulagés d'en avoir fini avec ce voyage fatigant, on raconte les premières impressions aux parents.
Maintenant je suis chez moi et je finis le récit de ce magnifique camp, la tête pleine de souvenirs.
Romain
Conclusion
Voilà, l'aventure est finie. Les derniers jours, ça donnait l'impression qu'on en avait marre. De la Roumanie, non. C'est un beau pays, nous y avons rencontré des gens sympathiques et accueillants. La dernière semaine a été paradoxalement plus fatigante que le chantier, parce que nous devions entièrement nous prendre en charge (hébergement, nourriture, déplacements...), mais nous ne regrettons pas ce que nous avons vu. Simplement, après presque un mois d'aventure, nous avions envie d'un peu de repos, envie de classer nos souvenirs dans nos mémoires... Maintenant, nous avons repris le train-train des études, l'aventure est derrière nous, nous en inventerons d'autres...
Les cinq compagnons
