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Notre cahier de route vendredi 18 août En route pour Brasov Eh oui, le réveil le plus dur du camp ! L'heure à laquelle on s'est couché parfois. Plus 2 km de marche jusqu'à la gare, pas réellement évident ! J'étais en plus malade comme un chien. En effet le voyage en voiture a été accompagné par la climatisation. Me voilà donc avec un mal de gorge extrême, un bon mal de tête et un gros rhume. Nous arrivons à la gare, Mathieu prend les tickets et je m'affale sur un siège. Cette demi-lune m'a ruiné. Mon sac merdique me fusille le dos et comme dit je pète pas la forme. Premier coup de stress : un train part et on nous indique que c'était celui pour Brasov. Panique générale ! Je me voyais déjà errer dans les rues inhospitalières de Gheorgieni, avec mon sac bien entendu. Mais une gentille dame roumaine essaie de nous expliquer en roumano-franglais qu'un autre allait arriver. Deux dolipranes, deux heures de train et de sommeil et nous arrivons à Brasov. Ça va mieux pour moi. Maintenant trouvons un hôtel. Gros sacs sur le dos, nous nous lançons sur le premier boulevard en face de nous. Que des immeubles, magasins, échoppes. En effectuant un grand tour, un homme nous interpelle de son balcon : "oui, nous cherchons un hôtel". Il nous explique qu'il travaille dans un hôtel. Mais il s'avère qu'il possède une maison d'hôtes, pleine de touristes, ainsi que son appartement. Mais son frère en possède également une ; il l'appelle et nous le passe, il parle français. Il nous explique le bus à prendre et l'arrêt, le dernier de la ligne 4. Il vient nous rejoindre à la gare où nous devions revenir pour le bus. Il passe la journée à chercher des touristes ; il nous explique qu'il est dans le Guide du Routard et dans le Petit Futé : 10 euros par nuit et par personne, sans petit-déjeuner, comme nous lui avions demandé, impossible de trouver moins cher dans une cité aussi touristique. C'est sa fille qui nous accueillera à la descente du bus. La ville est superbe, rien à voir avec les abords de la gare. Sa fille, jeune et qui pourtant parle un superbe anglais nous guide. C'est assez proche, dans la vieille ville. La maison n'est pas superbe en soi. L'intérieur également, mais nous oublions que nous sommes en camp scout ! Nous prenons la place de 4 espagnols. Nous posons les sacs ; la femme nous explique qui aller voir, nous donne un plan et bien sûr encaisse les 250 euros sans attendre. Nous partons acheter à manger et commençons à visiter : l'église Saint Nicholae, BRASOV en lettre hollywoodiennes au sommet de la montagne tout à côté de la ville. C'est là qu'on mange. Sieste pour Xavier et moi, écriture de lettres pour les autres. Nous redescendons bien plus tard pour visiter la grande place aux magasins et restos riches, puis la Blade Church, vielle église saxonne. Nous nous intéressons aux tours blanches et noires, mais rien ne va plus. Je suis dans les choux depuis la descente, la tête qui gonfle, je titube, j'ai froid et le nez qui coule. Génial. Je ne suivrai pas grand-chose de ces visites, je n'en pouvais plus. Enfin achat d'eau t retour à la chambre pour une bonne sieste. On est quand même levés depuis 3 h 30 ; Deux heures après, nous rencontrons le sixième français de la chambre (juste pour une nuit), Philippe. Nous discutons et partons rejoindre... le Mac Do (je me suis blindé de dolipranes). Mais d'abord le trouver. Dans une même rue, 5 magasins Orange, plutôt inhabituel ; les roumains ont tous des portables, même certains enfants du camp en avaient. Enfin un policier nous l'indique : grand et très classe (le Mac Do). Nous payons 78,50 lei, sachant qu'un euro vaut 3,52 lei (nous avons pu suivre son cours sur des écrans plats à l'intérieur), nous n'avons pas mangé pour très cher étant donné la ville. Le Fanta y est mille fois meilleur qu'en France mais le Sundae est un peu plus vide. Nous regardons l'émission française "Juste pour rire". Mais je ne riais pas en sortant : le resto était climatisé. Mal de gorge sur le chemin du retour. Mais c'était quand même bon. Douches chaudes, Mathieu en doutait. Et me voici en train de finir d'écrire la journée, tous prêts à dormir. Demain, réveil à 7 h Fabian