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![]() Et le travail continue Mon superbe temps spi se transforme en réunion et la soirée se termine dans la discussion. Réveil toujours soft, suivi du fameux petit-déjeuner dont le concombre a disparu. Bizarrement j'ai accepté mon sort ce matin et j'ai épargné à mes chers collègues mes plaintes. Le petit-déjeuner n'a été troublé que par une réflexion profonde de Romain : est-ce que les oies qu'on gave ont du cholestérol ? Rires ! Surprise :e 4x4 revient chargé de planches. Le travail continue dans de meilleures conditions. Quelqu'un arrive avec sa petite fille. Il entre, discute avec Livia, se fait servir un verre de Sàcàricà (deux fois ce qu'on nous sert d'habitude). Il est 10 h du matin : le carburant pour un bon travail. Il sort une faux et coupe toute l'herbe dans le coin, et il la manie très adroitement malgré son petit-déjeuner alcoolisé. Pendant ce temps, Mathieu et Romain se construisent une petite échelle pour terminer leur mur, comme si ça pouvait servir et qu'on roulait sur le bois. Xavier, Catherine et moi terminons notre mur commencé la veille ; nous arrivons bientôt au sommet du mur, sous le toit où Catherine réussit à coincer le mètre. Elle-même n'arrive pas à l'expliquer. Pendant que je scie les planches, j'observe la petite fille qui me pique mes chutes de planches pour construire une petite maisonnette. Le problème est qu'elle m'a piqué par la même occasion MON angle, une chute de bois triangulaire que j'ai rabotée plusieurs fois pour pouvoir reporter la pente exacte du toit pour chacune des quelques dizaines de planches à clouer (très brillante idée de Mathieu). Je le récupère quand même pour qu'on puisse finir ce mur avant le régal de la mi-journée : purée, macédoine de légumes, viande marinée dans un succulent jus pour la purée. Mais nous avons été dérangés par une bonne averse : nous avons rapidement déménagé la table à l'abri et au chaud. Ça continue d'ailleurs toute l'après-midi avec ces courtes rincées (pratique pour travailler) La table d'intérieur étant plus petite, les trois filles et leur voisine doivent attendre leur tour pour manger ; ça nous choque de voir ça : elles font à manger et la vaisselle et elle attendent. Petite pause après le repas. Aujourd'hui je priais pour qu'il pleuve à ce moment pour avoir le temps de traverser une courte sieste. Mon vu fut exaucé. Reprise du travail vers 14 h 30 : nous continuons le mur entamé le jour d l'arrivée pendant que Romain et Mathieu terminent un petit morceau de mur caché par le toit. L'après-midi a été éprouvante à cause des averses qui nous surprennent en plein travail. Le temps d'abriter les outils, il s'arrêtait de pleuvoir. Résultat : travail pas très fructueux. Les changements de température sont réellement fatigants : sitôt que le soleil est caché et que la pluie s'annonce, l'atmosphère rafraîchit considérablement. Du coup la fatigue nous emporte. Mathieu le premier, bien tombé en sautant par-dessus une barrière recouverte de liseron : son pied s'accroche et il se vautre magnifiquement. Catherine ensuite : les planches qui recouvraient une rigole basculent sous son poids (assez drôle à voir du haut de l'échelle). Moi-même, la chute fut proche : en regardant la photo de la fameuse seconde échelle vous comprendrez bien. La journée s'achève avec le repas du soir : salade chaude de haricots verts, pâtes bolo. Voyant les filles manger les pâtes (nature à la base) avec du sucre, j'ai essayé à la fin du repas. Plutôt étrange mais loin d'être dégoûtant, ça m'a fait penser à des crêpes au sucre. Les copains se sont d'ailleurs rués sur mon assiette. Nous allions profiter d'un temps de repos à peu près mérité jusqu'à la rencontre d'Adi qui nous proposa un petit verre de Sàcàricà. Discussion autour de notre trajet touristique de fin de camp autour de crêpes à la confiture saupoudrée de sucre glace et accompagnées de l'irrésistible Chantilly maison. La soirée fut remplie autour de la carte routière de discussions et de rigolades. Il est 1 h du matin, mes collègues m'ont lâché. J'ai fini, moi aussi je dors. Fabian |