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Notre cahier de routeVisite de Sinaia
Réveil à 7 h comme annoncé, petit-déjeuner, en route vers la gare par le bus. Mathieu achète les tickets.
Nous attendons sur le quai. Les annonces des trains étaient tellement amusantes que nous en avons enregistré une, précédée d'une petite musique... et quelle musique. Le train arrive et c'est la surprise : leurs trains "rapides" sont en fait nos TER (les petits trains tout modernes). On embarque dans la voiture 3 alors qu'on aurait dû être dans la 2 mais bon...
Arrivés à Sinaia, nous tombons dans une gare relativement jolie (comparée aux autres, mai c'est toujours une gare !)
Nous montons quelques "petits" escaliers pour arriver au monastère de Sinaia. Nous sommes prêts à payer, mais personne au guichet. Nous hésitons une petite minute et nous entrons.
L'église est différente des monastères de Bucovine. L'extérieur est beaucoup plus sobre, moins de peintures, et à l'intérieur une seule salle, très belle quand même.
A l'entrée de l'église, deux moines chantaient et priaient. C'était très bizarre car devant eux, sur la table, il y avait des gâteaux, une bouteille de vin et une bouteille de Coca-Cola® remplie d'un liquide ressemblant à la sàcàricà.
Voici la deuxième cour où se trouvait l'ancienne chapelle, plus décorée que l'église. L'intérieur était tout en couleurs.
Nous continuons de grimper pour atteindre les châteaux de Peres et Pelisor. Nous achetons nos billets et nous devons attendre 11 h pour entrer dans Pelisor. On nous annonce que si nous voulons une visite en français, il faut attendre d'autres français... Nous décidons de suivre une autre visite et de lire les panneaux en anglais. Il faut mettre des espèces de chaussons par-dessus nos chaussures (on avait l'air fin !)
Le château est très décoré. Les boiseries sont magnifiques, mais les tapisseries et les lustres sont kitch.
Après la visite, nous décidons de manger. On s'installe au bord de la route sur des troncs disposés en tables et chaises. Nous sommes observés avec envie par quatre chiens errants affamés. Fabian s'est quand même fait un pote quand il a jeté la fin de sa tartine de pâté.
Nous partons maintenant pour visiter le château de Peres. Dès l'extérieur c'est un château majestueux, avec des peintures sur les murs et de belles sculptures. Devant l'entrée nous rencontrons trois français mais il faudrait être quinze pour une visite en français, et nous acceptons de suivre la visite en anglais.
Nous enfilons de nouveau ces sortes de chaussons et c'est parti pour une visite impressionnante. De belles et grandes salles ornées de marqueteries, miroirs, tableaux, sculptures et bien d'autres choses magnifiques se succèdent. Il y a même un toit vitré d'époque, qui peut coulisser électriquement pour laisser entrer la lumière et l'air, une porte secrète, un petit théâtre-ciné...
Le guide, lui, avait un accent bizarre : il avalait certains mots en accentuant fortement d'autres et avait un cheveu sur la langue.
Nous redescendons maintenant vers la gare, on en profite pour quelques achats dans une supérette.
Nous nous posons sur un quai que nous pensions être le bon, un train arrive une demi-heure plus tard, un vieux train à double étage. Ce n'était pas le bon, mais nous pensions qu'il irait quand même à Brasov. Erreur, une fois de plus. Nous arrivons dans une gare, c'était le terminus. Ayant croisé le rapide pour Brasov avant, nous espérons qu'il s'arrête dans cette gare pour pouvoir le prendre, nous courons vers le quai et chance, il s'arrête. Nous nous installons et nous nous remettons de nos émotions.
Fabian et moi étant assis à l'écart des trois autres, nous sommes interpellés par un suisse qui nous a entendus parler français. On lui explique ce que nous faisons en Roumanie et il nous montre des cartes postales des endroits qu'il a visités.
Nous descendons du train à Brasov pour prendre le bus et rentrer chez Gabi. Petite pose puis appel des parents dans la cabine devant la maison, et nous allons manger en ville : un resto conseillé par la compagne de Gabi. On a très bien mangé pour une trentaine d'euros pour 5 personnes.
Petite balade dans les rues avant de rentrer : douche, comptes, toilettes puis dodo. Je vous laisse, il est tard et les autres dorment depuis un bon bout de temps.
Romain