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Notre cahier de route3ème jour de camp
Début de journée difficile comme toujours malgré l'heure tardive du réveil, peut-être à cause de la partie de tarot d'hier soir. Mais le petit-déjeuner de Livia nous remet sur pied (comme toujours saucisses, fromage et tomates)
Le travail devient plus difficile (mais pas insupportable, faut pas abuser). Fabian, Xavier et Catherine ont continué un mur qu'on avait commencé le premier jour mais ils ont un problème avec l'épaisseur des planches et passent la matinée à en clouer quelques-unes. Mathieu et moi avons un autre problème : le calage du toit démonté hier. Nous pensions avoir trouvé mais plus on rajoutait des poteaux, et plus les autres ne touchaient plus le toit et pour couronner le tout, on tombe en panne de vis et de poutres.
Les deux groupes terminent en même temps et on finit de placer les dernières planches de la façade.
C'est l'heure du repas, merci Livia pour la quantité et la qualité.
On nous demande d'ajouter un faux plafond sous le toit consolidé ce matin, qui pouvait servir à stocker. Il a fallu déclouer une planche pour rajouter une poutre (que l'on attache très bof), et finalement nous avons mis les planches pour le plafond, tout en faisant attention au nid et aux oiseaux (car Fabian s'est trompé hier soir, ce ne sont pas les parents de nos petits protégés qui sont morts). Pour finir le plafond, Catherine est montée dessus (c'était la plus légère, Mathieu et moi n'étions pas sûrs de notre installation).
Pendant ce temps, Fabian, Xavier et Catherine avaient encore posé des planches sur les murs, ce qui rendait l'entrée encore plus jolie. Elle est presque finie, il ne manque plus que la trappe pour fermer le plafond. Mais la poignée de la porte était cassée et Adrian a dû passer plusieurs fois par la fenêtre pour la débloquer.
Repas du soir : quel bonheur ! nous avons proposé d'ouvrir une bouteille de vin alsacien (ça fait quelques jours qu'elle traîne dans le frigo). En échange, ils nous ont servi un alcool de chez eux, un truc aux plantes (ça s'appelle saccharika, prononcer sakarika ; ça devait bien faire au moins 40° d'alcool mais ça passait bien).
Pour finir, un peu de bière dans la chambre, une douche alors qu'un orage passait juste à côté (Fabian est d'ailleurs tombé dans la boue en revenant de la douche)
N'oublions pas que les filles de Misu sont arrivées à la fin de la journée, et le plus important : Fabian a failli se cramer lorsque la scie circulaire (celle qui a failli électrocuter Mathieu hier) s'est mise à cracher des flammes. Voilà, c'est tout, assez d'émotions pour aujourd'hui.
Romain