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Notre cahier de routeAttente
Aujourd'hui lever une heure plus tard que d'habitude because train pareil. Je me lève de mauvais poil, j'ai mal à la gorge, la journée promet d'être longue. Heureusement Fabian sort la première vanne de la journée après que Romain ait posé le petit Nesquick sur la table ("on est la communauté du Nesquick").
A la gare pour le train vers Pousteni. A 9 h 50 un train arrive sur notre quai : grand questionnement vu que le nôtre devait partir à 10 h 5, celui-là est-il le bon ? Finalement, c'est bien celui-là, pas de problème.
A Pousteni, on se rend au départ du télécabine. Pas de chance, la queue est longue ! Après un peu plus de 2 h on arrive au sommet... dans les nuages. En bas il faisait beau et quand on arrive, rien ne va plus ! On arrive à manger entre deux averses et on se décide à redescendre puisque le temps n'était pas notre pote. Dans la file, les gens grugent de tous les côtés, ça devient ch...embêtant. Alors les gars se mettent côte à côte pour empêcher tout resquillage supplémentaire, et ça marche ! Par contre le gars juste derrière avec son tee-shirt orange super-laid n'est pas content. Il essaye de passer quand même à mon niveau (eh oui c'est toujours au plus faible qu'on s'en prend). Peine perdue, il reste derrière nous (comme quoi faut pas se fier aux apparences... pas si faible). Finalement, au bout de 1 h 30, on arrive à la plate-forme juste avant de monter dans le télécabine. Il fait relativement froid et le gars au tee-shirt orange met un pull d'une couleur horrible et indescriptible, qui en tout cas n'allait pas du tout avec son tee-shirt. D'où "il est daltonien, ce mec, c'est pas possible..." Dans le télécabine, on est tout content d'être à côté d'Alain Chabat, surtout Fabian qui est juste sous son aisselle... et il paraît qu'il transpire.
Retour à Brasov avec un train tout pourri mais on rentre quand même entier, c'est l'essentiel ! On va manger au même resto qu'il y a deux jours. On a l'impression de déranger, peut-être parce qu'on doit avoir l'air de péquenauds débarqués de leur campagne... Les serveuses sont aussi aimables que des portes de prison, c'est joyeux ! Finalement, Fabian demande si on peut payer et déclenche l'hilarité : il a dit en fait "Can we play, please ?" C'est sympa, les serveuses sont mortes de rire. On paye, on doit nous rendre 20 lei ; la serveuse revient, et comme Fabian voulait... elle joue ! On reçoit 20 billets de 1 lei... Pratique ! Alors nous, on laisse notre ferraille, 2,05 lei en petite monnaie. On sort et en passant, on voit les serveuses pliées de rire (au vrai sens du terme) en trouvant leur pourboire...
Bref, on s'est bien marré. Une glace en guise de dessert, on remonte pour une bonne douche et une bonne nuit.
Au revoir, c'était ma dernière journée à raconter...
Catherine