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Notre cahier de route2ème jour sur le lieu de camp
Longue nuit ! Nous comptions nous coucher assez tard étant donné l'heure tardive du réveil, plus dur que prévu ! Le royal petit-déjeuner nous réveilla heureusement.
Nous voilà en bonnes conditions pour affronter cette dure journée de travail (arrêtez de rire).
Nous avons entrepris la couverture du mur de l'entrée principale sans réussir à l'achever en une journée.
Adrian est parti avec Mathieu pour débiter des planches plus haut. Les quatre autres ont étonnamment bien travaillé ! Misu nous a même félicités lorsqu'il sortait des sanitaires qu'il installait. J'ai même utilisé la tronçonneuse pour les ajustements en l'absence du sous-chef de chantier (Adrian)
Le repas de midi arrive assez vite puisque nous avons commencé à travailler vers 9 h 45. Nous en sommes à l'encadrement de la fenêtre et de la porte. Repas copieux et excellent préparé toute la matinée par Livia qui passe toutes ses journées à la cuisine : bortsch en entrée, bouillon de flageolets et d'ail (très présent dans les plats locaux) puis un énorme saladier de purée de pommes de terre et un autre de petites frigadelles. Repas fabuleux !
Parenthèse !
A l'heure où j'écris, attablé dehors, je vis un drame. Un faucon a plongé sur un petit oiseau posé sur une branche du pommier à côté de moi. Cet oiseau est un des parents des oisillons du nid sous le toit du mur où nous travaillons toute la journée. Nous les voyions faire des allers-retours toute la journée pour nourrir les petits ogres. C'était très mignon ! Ils nous guettaient pour qu'on ne devine pas où se cachait le nid, mais les oisillons braillaient tellement fort à l'arrivée de la nourriture qu'on ne pouvait que les repérer. C'est d'autant plus triste que Livia tenait énormément à cette petite colonie. Nous devrons d'ailleurs trouver une solution dès demain à sa demande, ce qui fait bien rire Misu et Adrian !
Fin de la grande parenthèse tragique. Nous sommes tous attristés à l'annonce de cette nouvelle, Catherine la première.
Repas super copieux et super bon, tout le monde KO. On se prend une petite pause, couchés dans l'herbe, sous les cris lointains d'aigles.
Aigles, faucons, ours et serpents (les deux derniers malheureusement ou heureusement pas encore croisés) = dépaysement garanti !
Au boulot !
Gros problème : un ancien petit toit sous l'actuel. Misu et Adrian s'y attellent. Utilisation de la méthode sommaire : action, pas de réflexion : ils ont décidé de l'enlever, ils l'enlèvent ! Seulement, le nouveau était arrimé dessus.
Adrian fait le singe avec la tronçonneuse, défonce à peu près tout le tout à coup de pied de biche alors qu'il s'y cramponne... mais il nous dit que son cœur a failli s'arrêter quand l'échelle où il grimpait a à peine ripé : c'est assez paradoxal ! (voir "Roumanie, le paradoxe géant")
Adrian, toujours en tongs, nous descend finalement le toit, nous pouvons enfin fixer les quelques planches que nous aurons placées pitoyablement cette après-midi.
Romain et Mathieu s'occupent de refixer le fameux toit privé de ses supports. Deux heures de réflexions et de tests pour arriver à une seule solution ! Mais quel travail, remarquent Misu et Adrian qui avaient déserté le chantier au préalable, n'ayant trouvé aucune solution pour ce toit.
J'oubliais le choc électrique pris par Mathieu avec la scie circulaire, rien de grave ! Mais ça me permet de rejouer avec la tronçonneuse.
L'heure du repas arrive à nouveau : pâtes bolo au menu. Encore un superbe repas, mais accompagné de tisane et de confiture.
Pause puis déménagement de chambre pour Catherine, qui dormira avec nous après avoir aperçu Adrian qui dormait sur le canapé faute de place.
Ça y est, les deux gros crados se lavent (X et M) Ils n'avaient pas pris LA douche hier, une journée pourtant chaude, haute en émotions et en transpiration.
J'arrête pour aujourd'hui sur ces douches sans pression et sur cette fatigue très présente.
À bientôt, chers lecteurs
Fabian